Jean-Noël RIBOULET nous a quittés le 16 avril.
Nous le savions gravement malade, mais avons été surpris par l’aggravation soudaine de sa maladie. Victime, comme beaucoup d’autres dans un passé récent et certainement dans les années qui viennent, de l’AMIANTE, dont le caractère cancérigène et mortel a été si longtemps nié par les industriels et les pouvoirs.
Militant de la section LDH de Toulouse, membre du bureau tant que ses forces le lui ont permis, Jean-Noël avait, comme on dit, le goût des autres et chacun se souviendra de sa gentillesse, de ses justes indignations et de son immense courage face à une maladie qui ne lui a guère laissé de répit
Il n’a cessé, jusqu’au bout, d’encourager ses camarades.
Nous sommes dans une grande tristesse. Il demeurera pour nous un exemple.
Nous n’oublierons pas non plus Zeika VINUALES-MARQUIER, disparue en 2009, fille d’un des chefs de la résistance républicaine espagnole, tombé dans les derniers jours de la guerre civile. Zeika avait apporté à ses collègues de la LDH de Toulouse ce même esprit de résistance.
« Résister se conjugue au présent »
Lucie Aubrac