En guise de préambule, quelques remarques :
- L’essai d’Elisabeth Badinter date : il a été publié en janvier 1994. Depuis, certaines choses ont évolué (exemples : la théorie du genre, le mouvement metoo,…) mais la description du parcours de la fabrication de la masculinité reste grosso modo la même. Voir aussi le livre de Kate Millet « La fabrication du mâle » publié peu après.
- Il s’agit d’un essai rédigé par une philosophe, pas par un psychiatre, psychologue, psychanalyste , autres psys… pas par un sociologue non plus, et c’est tant mieux. Elisabeth Badinter s’appuie sur de multiples études américaines mais aussi françaises. Mais c’est surtout la littérature masculine mondiale qui lui permet le mieux d’analyser le malaise masculin.
- Cet essai est très déséquilibré : l’essentiel est consacré à l’historique, le constat, le processus de fabrication de la masculinité (230 pages) et les propositions ou les pistes permettant une nouvelle masculinité (37 pages).
- Enfin, et personnellement, je ne suis pas toujours d’accord avec toutes les assertions contenues dans cet essai : c’est parfois outrancier et caricatural. Néanmoins l’analyse de la fabrication de l’identité masculine me paraît fondée, pertinente … et toujours valable.
Le document : http://ldh-midi-pyrenees.org/wp-content/2022/07/expose-LDH-xy.pdf
XY Une nouvelle masculinité
Le document : http://ldh-midi-pyrenees.org/wp-content/2022/07/Masculinite-Expose-Mireille-2022.pdf