Saint-Céré. Vidéo protection : des zones d’ombre subsistent ! 24/11/09 17:18
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Publié le 22/11/2009 03:49 | LaDepeche.fr
Saint-Céré. Vidéo protection : des zones d’ombre
subsistent !
Sécurité. Une conférence débat sur l’utilisation des caméras de surveillance
dévoilait jeudi dernier certaines lacunes du système.
La vidéo protection à Saint-Céré, voilà le thème
de la conférence débat abordé, dans une salle
bien remplie jeudi dernier à 20 h 30.
Cette soirée était organisée par l’opposition
municipale. Selon Monsieur Lucas, les déclarations
de transparences annoncées en Conseil Municipal
de novembre 2008 sont restées lettres vaines et
c’est un projet parfaitement ficelé qui a été soumis
au vote de délibération du Conseil, largement
majoritaire.
Suite à un débat technique et documenté mené
par Jean Claude Vitran, membre de la ligue des
droits de l’Homme technique, les conseillers
municipaux de la majorité, présents ont
argumenté l’arbre des causes ayant amené à cette décision.
Une politique de prévention de 20 000 euros
Globalement, il semblerait que le but avoué de cette décision, soit essentiellement une politique de
prévention destinée à lutter contre la petite délinquance et les incivilités qui coûtent 20 000 €
annuellement à la municipalité, que cette opération est été actée.
Ce débat dévoilait le dossier technique, très important, qui amène l’opposition à réagir. En effet, même
si des garanties de l’État peuvent laisser à penser que les lectures des enregistrements sont protégées
juridiquement. Il n’en demeure pas moins que les garanties d’interventions humaines pouvant intervenir
en amont des lectures officielles, ne peuvent pas être garanties.
Cela semble d’autant plus crucial, que le premier magistrat de la cité fait partie des personnes
habilitées à accéder aux bandes enregistrées.
Sur tous ces points ponctuels, la possibilité d’une réunion publique, n’a pas été rejetée par les élus de
la majorité.
Autres points développés, le cas des recours judiciaires potentiels, qui malgré quelques jurisprudences
ponctuelles, ne sont pas encore légiférés.
En somme, une réunion qui a mis en lumière une zone d’ombre que chacun doit s’employer à éclaircir.